vendredi 19 septembre 2008

19 sept-De Kingston à NewYork




NewYork la majestueuse. Voir NewYork depuis l’eau est une découverte surprenante. On la regarde avec ses trottoirs piétonniers qui longent la rive. Elle respire, silencieuse et magnifique. Ce n’est pas la même histoire quand, à vélo, on entre dans son cœur. Le bruit des voitures, le klaxon des taxis impatients surtout, les odeurs « diversifiées » pour ne pas qualifier autrement, tout cela n’a rien à voir avec le bord de l’eau. Pourtant, on est à deux pas (ou plutôt deux rues) de Central Park.

Malgré cela, j’ai hâte de m’y promener, d’aller faire l’épicerie dans les petites boutiques si particulières à NY, de regarde
r cette jungle de personnes de toutes races, de tous les milieux qui se côtoient sans se voir.



Pour arriver ici depuis Kingston, on a continué sur la rivière Hudson, en s’arrêtant à Tarrytown Marina pour 2 nuits. On y a reçu la visite de Vincent et Anne-Marie. On a failli y voir Monique qu’on a manquée de peu. Peut-être la verrons-nous ici à NY!

La route entre Tarrytown et Manhattan a été assez houleuse. Des vents de 20 à 30 nœuds, à contre courant, ce qui a eu pour effet de nous donner de grosses vagues courtes. On aurait pu monter les voiles, mais on a préféré attendre des vagues moins abruptes pour se lancer dans cette mer (car on entre dans la mer maintenant).


En arrivant à NewYork, il n’y avait plus de places aux moorings (bouées auxquelles on s’amar
re), on a dû prendre un quai à la marina. L’entrée dans la marina a été passablement « sportive »! Le courant, le vent, la marée et l’étroitesse de l’entrée a requis toute l’habileté du capitaine, en l’occurrence Pierre. Il a bien mérité son grade.


Tout un capitaine. Entrée en douceur, malgré les remous et les vagues, et accostage dans un petit racoin que nous a désigné le maître de port. On ne bougera plus d’ici pour 2 jours, histoire de se remettre de ces émotions. Après, on tentera à nouveau de prendre un mooring afin de revenir à nos plans budgétaires.

Ce soir, pour souper, saumon croustillant aux oignons de chez Zabar (sur Broadway), haricots verts et salade façon Françoise, suivi d’un petit yougourt.

Un petit vidéo???



À suivre…

4 commentaires:

Anonyme a dit…

deuxième essai pour un commentaire

Anonyme a dit…

Wow quelles belles images, j'imagine les odeurs et le son. C'est très rafraichissant. Merci de nous le faire vivre un peu avec vous de la sorte. Annie xx

Anonyme a dit…

Super!!!! le vidéo vraiment super, on en veut plus, c'est tellement cool de vous voir en mer, on dirait que vous avez toujours fait ça, lâchez pas matelots, le bonheur vous y êtes déjà arrivé!

Yann

Anonyme a dit…

Salut les matelots,

Nous n'avons pas eu de nouvelles depuis le 19 septembre. Est-ce pour développer notre appétit? Nous ne savons toujours pas si vous voguez vers la Méditerranée ou les Bahamas. J'espère que ce sera la Côte d'Azur. Traverser l'océan, quel rêve. Nous comptons sur vous pour nous faire vivre cette réalité. Françoise, tu écris tellement bien; c'est un vrai plaisir de te lire.

Nous anticipons les moments où tu nous décriras les défis de la mer, les grands vents, la solitude , la compagnie des dauphins et des dorades à l'ombre de la coque, les petits bonheurs, les autres moments..., nommez les, c'est ça.

N'oubliez pas que vous êtes le vaisseau amiral de toute une flottille de petits bateaux. Ne nous laissez pas sans nouvelles; nous allons nous perdre. Et toi Pierre, l'indispensable compagnon, ne lâche pas la barre.

Pour notre part, tout va pour le mieux. Après toutes les émotions de la grande noce, nous avons repris nos travaux à la campagne que nous estimons achever d'ici une bonne dizaine d'années. Les petits enfants, dont vous êtes les grands oncles et tantes, ne l'oubliez pas, grandissent en bonheur et en santé entourés de parents qui font notre fierté. Que le bonheur continue.

Hélène et Jacques.